
La capsulite de l’épaule, ou capsulite retractile, est une pathologie longue, douloureuse et très handicapante pour les personnes en souffrant. Vincent Marcon, ostéopathe à Paris 13, vous propose de revenir sur les généralités, les thérapies actuelles et de comprendre en quoi l’approche douce de l’ostéopathie, qu’il propose à son cabinet, peut être une aide thérapeutique pour les patients ayant une capsulite de l’épaule.
Qu’est-ce que la capsulite de l’épaule ?
Une capsulite de l’épaule est une inflammation située au niveau de la capsule de l’articulation entre la tête de l’humérus et la cavité glénoïde de l’omoplate (ou scapula). Cette inflammation se caractérise par une perte progressive de la mobilité de l’épaule. Cela entraine une grande raideur de l’épaule ainsi que de fortes douleurs lors de sa mobilisation. Cette affection est très handicapante dans la vie quotidienne des patients qui en souffrent.

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Comme nous pouvons le voir dans ce schéma comparatif, la capsule saine est un tissu membraneux qui entoure l’articulation de l’épaule. Elle permet de contenir l’articulation et d’assurer son maintien. Elle est par définition souple et élastique. Contrairement à l’épaule atteinte d’une capsulite, l’articulation est enflammée, épaissie et rétractée. Cela crée donc la perte de mobilité ainsi que les douleurs lors du mouvement de l’épaule.
Chiffres clés :
- Environ 2 à 5% de la population souffriront d’une capsulite rétractile au cours de leur vie.
- Cette pathologie est plus fréquente chez les personnes âgées de 40 à 60 ans, avec une prédominance féminine.
- Dans 20 à 30% des cas, l’épaule opposée peut être touchée au cours d’une phase ultérieure dans la vie des patients.
- Les personnes diabétiques auraient un risque multiplié par 4, voire 5, de développer une capsulite.
Evolution d’une capsulite :
Une capsulite a, en grande majorité, une évolution en trois phases qui peuvent durer de 12 mois à 24 mois pour les plus longues. Ces trois étapes sont :
1- La phase inflammatoire : cette phase dure, en général, de 2 à 6 mois. Les douleurs sont quotidiennes et n’ont pas de réel facteur déclenchant précis. La mobilité de l’épaule est toujours possible mais est cependant douloureuse. Le travail de l’ostéopathie douce sera donc de tenter de stabiliser la mobilité tout en diminuant les douleurs ressenties.
2 – La phase de gel (rétraction) : cette seconde phase peut durer de 4 à 12 mois. Les douleurs sont moins présentes que lors de la phase inflammatoire mais la mobilité est très diminuée. L’ ostéopathie douce de Vincent Marcon pourra permettre d’accompagner le corps durant cette phase. En effet, le but n’est pas d’essayer de gagner de la mobilité, cette phase est là en réponse à l’inflammation de la phase précédente. Chercher à augmenter la mobilité peut s’avérer problématique car cela ne respecte les besoins du corps.
3 – la phase de « dégel » (récupération) : Enfin la dernière phase peut elle durer de 6 mois à plus d’un an. Elle correspond au retour progressif de la mobilité de l’épaule, ainsi qu’à une diminution de la douleur. L’intérêt de l’ostéopathie douce, pendant cette phase, est d’aider l’épaule a retrouver une amplitude normale et équilibrer le corps après ces mois de pathologie.
Les causes de la capsulite rétractile :
Les capsulites primaires sont dites idiopathiques, c’est à dire que nous ne connaissons actuellement pas bien les causes précises de la survenue de cette atteinte. Les facteurs favorisants sont néanmoins :
- des troubles hormonaux et des réactions inflammatoires : un possible lien peut être fait avec les hormones féminines et, notamment lors des changements hormonaux liés à la ménopause.
- des maladies systémiques (diabète, maladies thyroïdiennes …) : comme dit précédemment le diabète augmente de manière non négligeable la probabilité de développer une capsulite. Les maladies systémiques, en général, augmentent les niveaux d’inflammation général du corps, augmentant donc les facteurs de risques de survenue d’une capsulite
- une prédisposition génétique : Certains gènes et mécanismes immunitaires pourraient être impliqués, donnant une hypothèse génétique des origines des capsulites.
- le stress chronique et les facteurs psychosomatiques : ils pourraient être une piste, car trop peu documenté à l’heure actuelle, mais les études constatent un lien entre les processus inflammatoires liés au stress chroniques et la capsulite.
Les capsulites secondaires sont elles souvent consécutives à une immobilisation prolongée de l’épaule, après une fracture, une chirurgie, un plâtre par exemple. Cela entrainerait une raideur de l’épaule pouvant évoluer vers une capsulite. Elles sont appelée capsulite secondaire car consécutive d’un antécédent précis.
Les thérapies pour une capsulite d’épaule ?
1- La rééducation :
En effet, la physiothérapie est le traitement essentiel de la capsulite en première intention. Elle permet de travailler de manière active l’épaule atteinte. Des exercices de mobilité et d’étirement pourront être donnés lors d’un suivi en kinésithérapie. Cette étape est souvent la première envisagée lorsqu’un patient développe une capsulite. Associé à l’ostéopathie douce proposée par Vincent Marcon, l’accompagnement de la capsulite pourra être améliorée.
2- Les infiltrations :
Les injections ou les infiltrations de corticostéroïdes peuvent également être administrées pour tenter de diminuer l’inflammation au niveau de l’épaule lésée. Ainsi cela pourra diminuer les plaintes des patients atteints de capsulite.
3 – La chirurgie :
Souvent la dernière étape si les autres thérapies n’ont pas su améliorer la situation de la capsulite. Elle permet de libérer l’articulation gléno-humérale pour retrouver une mobilité et de diminuer les douleurs.
L’apport de l’ostéopathie douce de Paris 13e

L’approche douce proposée au cabinet de Vincent Marcon, ostéopathe à Paris 13, rentre également dans le processus thérapeutique des patients souffrant d’une capsulite. En effet, l’ostéopathie douce seule ne permettra pas de guérir cette atteinte de l’épaule, néanmoins elle joue un rôle essentiel durant les différentes phases de la capsulite.
Tout d’abord l’approche douce de l’ostéopathie, faite par Vincent Marcon à son cabinet à Paris 13, permet un travail sans manipulation ni « cracking » et donc sans douleur de l’épaule.
Votre ostéopathe cherchera, dans un premier temps, à comprendre globalement les conséquences corporelles causées par la capsulite. Par une écoute globale du corps, des pressions légères et non douloureuses des mains, Vincent Marcon cherchera à aider le corps. Trouver un équilibre lui permettant de favoriser son rétablissement.
Le traitement se base, pour soulager les différents atteintes causées par la maladie, sur :
- des mouvements doux
- des pressions avec les mains ou les doigts
- aucun de craquement articulaire
L’intérêt de l’ostéopathie douce pour la capsulite
Cette ostéopathie douce prend en compte également tout le « bagage » du patient, il n’y a donc pas de recette préfabriquée car chaque capsulite est différente. Vincent Marcon s’adapte à chaque consultation aux besoins corporels du moment. C’est pourquoi il est possible de consulter votre ostéopathe à n’importe quelle étape de votre capsulite.
Le but de chaque consultation sera de retrouver et d’améliorer l’équilibre corporel. Permettant une libération à la fois des tensions musculaires, des fascias et des raideurs ostéo-articulaires et ainsi aider le processus de guérison.
Cette thérapeutique s’inscrit donc très bien en lien avec les traitements de kinésithérapie. Le travail souvent conjoint de ces deux thérapeutiques permettent, dans une majorité des cas, d’accélérer le temps de guérison et le retour à la normale de l’épaule.
Vincent Marcon est joignable au 06.95.70.17.32 pour répondre à vos questions concernant la capsulite, ou sur son approche douce de l’ostéopathie réalisée à Paris 13
Il vous reçoit du lundi au vendredi. Vous pouvez également regarder ses disponibilités sur Doctolib